C'était une rêveuse
Même si sa vie était douloureuse
Elle n'a jamais pleuré
Face à ces bourreaux naturels
Sûrs de l'impunité
Torturant son corps frêle
Et sa belle vitalité.
Un jour, elle est partie
"Sans surprise"
Comme certains disent
Pour se réconforter un peu aussi.
A la terrible aurore
Où son regard c'est voilé
Elle attendait encore
Qu'on puisse la débrancher
Elle s'est figée
Sur son plus beau sourire
Sa voix douce et mélodieuse
S'est tue dans un dernier soupir
C'était une rêveuse
De sa chambre prisonnière
Elle s'enivre de lumière
Et de parfum de sève
Et en chasseuse harmonieuse
Elle emprisonne ses rêves.
Tu étais une rêveuse
En pensant que par nos souvenirs vécus
Ma joie serait toujours revenue
Et que de mon chagrin, j'en sortirai victorieuse.
C'est vrai, je t'avais fais une promesse
De ne jamais faire entrer la tristesse
Mais il y a des soirs
Où sourire, je ne peux plus
Et rire, ne me suffit plus
Des nuits, où le courage peut choir.
Pardonne-moi de ne pas être aussi forte
Et que quelques fois la tristesse l'emporte.
Pour Emma
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Écris encore, écris toujours et gave toi de plaisir à le faire comme à en apporter à celles, ceux qui te lisent. P. (B)