La terre noire regorge d'énormes mythes
Une nuit sombre et calme m'a ouvert l'oeil
Les Hommes à la peau et aux cheveux noirs veulent perdre leurs valeurs ancestrales
De mes propres yeux, J'ai vu du feu pâle et timide qui se promenait sur les arbres
Que peut être cette découverte ?
Et ce sans foudre ni volcan
Comment une telle créature a pu atteindre le sommet des arbres dormants ?
Ce feu ne parle ni aux feuilles ni aux branches
Il fait semblant d'aider les arbres à respirer
Il monte, descend et remonte
Derrière lui je ne voit personne
Il n'y a que les feuilles qui s'endorment
Les sages disaient que ce type de feu tente toujours de saisir les âmes
L'âme étant invisible à l'œil nu il se sert de sa maudite flamme
C'est une créature qui a quitté un autre corps cruel
Désirant faire des autres ses objets, ses provisions
Quand il se sent découvert, Il disparait tout seul et exacerbe nos émotions
Voyez-vous ce feu frères et soeurs ?
Il chasse et tue à coups sûr
Cette flamme surnaturelle et collaboratrice d'esprits invisibles se plait à nuire
Mère, regarde cette oeuvre des Hommes
Elle a peut être, dix, cents, dix-milles yeux
Elle voit du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, de tout coté
Elle tente même de séduire l'âme
Parce qu'elle fait des bonds
Danse dans le vide sans chanson
Elle n'a aucune gène, pas un centime
Ô monde noir qui souffre de tous les maux
Vous-vous permettez de dépasser les barrières divines de trop
En créant en vos sain d'autres corps sans pureté
Différents de celui créé par DIEU
Des corps qui transforment les vôtres en monstres
Quand saurez vous que l'l'humanité à mare de vos pouvoirs ?
De vos queux de bêtes qui trainent dans les couloirs
Peut-être ce sont elles qui vous rendent doubles invisibles
Vous irez vous réjouir de cette force illégitime sur Terre
Tôt ou tard les tombes vous recevront à bras ouverts
n'attendez plus, si vous voulez restez collés aux nuages dans les cieux
Je suis impatient de votre adieu
Lumière inconsciente et criminelle incontestée
Qui retire l'espoir aux humains
Va, partout et nulle part
Avant qu'il ne soit tard
Nous ne voudrons pas de toi même demain




SEYDOU BOUSSIM

Un poème au registre fantastique !

Céline

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Bonsoir BOUSSIM,

Superbement écrit !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)