Entre deux cris de monstre et le néant,
Il écumait ses jours, sa vie durant.
Bienheureux ceux qui le méconnaissaient, la foi aidant,
Car son entourage,toute sa vie, endurant.
De ses outrages incessants et affolants,
Il avait conscience et dans une tour s'emmurant,
L'odieux personnage, pour ses mots, haletant,
S'en allait tout seul en murmurant.
"Donnez-moi un linceul !" criait-il en pleurant.
"Ma vie est mon cercueil !", son corps se fissurant.
Ses innocentes victimes le fuyaient, obligeant
Le fieffé coquin de ses bassesses s'épurant.
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Préservons ce don précieux qu'est la vie....