Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1924 |
? ! Ô divin messager,
Mon cœur est sans plaisir, il me languit d’aimer Ô divin messager, vais-je trouver l’amour ? Aphrodite et Eros, venez porter secours Sigisbée en peine, de croiser son aimée.
Si je n’ai plus d’espoir, si je n’ai que douleur J’en mourrai à coup sur, cruel est ce destin Puits tari des larmes, fleur fanée de mes pleurs Tu ne peux renaître, d’un désir clandestin.
Gardes-toi des humeurs, des clameurs sans raison Je parle à toi esprit, sujet de mes tourments Le temps à ses desseins, il n’a pas déraison Il faut savoir languir, d’un heureux dénouement.
Ô douce mélopée, ton refrain sibyllin Charme mes fols ébats, étourdit mes ardeurs J’ai non point ignoré, ton passé orphelin Loin de tes causeries, je n’étais que fureur.
Et un jour sans détour, est venu cet amour Tels Tristan et Yseult, tels Rodrigue et Chimène Ecrit en un roman, sans faire un calembour La beauté de son corps, de son visage amène.
Accroche-cœurs,
Amour ! Tel un soleil, tu éclaires mes nuits Comme le phare en mer, attire les bateaux Charmer par ta beauté, sens-tu le vibrato Retentir dans nos cœurs, il bat fort à minuit !
Oubliant le passé, nous vivons le présent Chaque jour nouveau est, le cadeau du destin Heures qui passent enfin, au réveil du matin Ensemble pour toujours, accord omniprésent !
Cruel serait mon sort, si tu partais un soir Océan de chagrins, je perdrais tout espoir Ecoute ! Mes émois, je n’ai que sentiments !
Utopie et folie, sans toi, le paradis Ressemble à l’enfer, j’ai eu la maladie Soudaine de t’aimer, mon plus doux châtiment !
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