Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1927 |
HISTOIRES DE LOUPS Pleine lune,
Un hurlement plaintif, déchire la nuit noire La louve s’est perdue, un chant de désespoir Un appel à la meute, elle implore la lune De l’aider, apeurée, dans sa grande infortune !
Dans la forêt profonde, un pauvre lycanthrope Se morfond de chagrin, lui qu’on dit, misanthrope Il se sent malheureux, seul, haï par les hommes Un soir de ténèbres, il veut quitter, son royaume !
Pauvre loup-garou, tes grognements gutturaux Font peur aux enfants, font fuir les animaux Bestial et velu, tu parais, inhumain Mais au fond, as-tu perdu ton âme d’humain ?
Hou ! Hou !,
Au son des fifres, des tambourins et des hautbois Allégresse et liesse, clameurs et cris de joie Les habitants du village sont en émoi C’est l’euphorie, car le leu est mort dans les bois.
C’était du temps, où les gens avaient peur du loup Leurs enfants étaient mangés par le loup-garou Hou ! Hou ! Fit le loup, cachez-vous dans un trou Sinon je vous mangerai tout cru, jusqu’au bout !
Rappelez-vous, de la bête du Gévaudan Le monstre avait pour manie, pour cure-dent D’utiliser les petits manants, imprudents Ces garnements, il fallait lui montrer les dents !
Au plus fort de l’hiver, lors d’un matin frileux Quand le givre brille, je suis prêt d’un bon feu A regarder dehors, tomber les blancs flocons Me sentant au chaud, dans mon délicat cocon.
Voir, les flammes crépitant dans la cheminée Je pense à des lutins, feux follets s’animer Et s’agiter dans une danse frénétique Je suis si heureux, dans ce décor romantique.
Les loups ! C’était avant, aujourd’hui, plus de crainte Plus de monstres, si un jour, je perçois l’empreinte D’un lupus, je laisserais libre l’animal Il a le droit de vivre, pourquoi faire le mal !
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