Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
176 utilisateur(s) en ligne (dont 146 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 0
Invité(s): 176

plus...
Choisissez
Magda la belle-fille de Palmito
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     HISTOIRES DE LOUPS
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
ELTEOR
Envoyé le :  9/6/2017 16:20
Plume d'or
Inscrit le: 19/6/2016
De:
Envois: 1927
HISTOIRES DE LOUPS
Pleine lune,

Un hurlement plaintif, déchire la nuit noire
La louve s’est perdue, un chant de désespoir
Un appel Ă  la meute, elle implore la lune
De l’aider, apeurée, dans sa grande infortune !

Dans la forĂŞt profonde, un pauvre lycanthrope
Se morfond de chagrin, lui qu’on dit, misanthrope
Il se sent malheureux, seul, haĂŻ par les hommes
Un soir de ténèbres, il veut quitter, son royaume !

Pauvre loup-garou, tes grognements gutturaux
Font peur aux enfants, font fuir les animaux
Bestial et velu, tu parais, inhumain
Mais au fond, as-tu perdu ton âme d’humain ?

Hou ! Hou !,

Au son des fifres, des tambourins et des hautbois
Allégresse et liesse, clameurs et cris de joie
Les habitants du village sont en Ă©moi
C’est l’euphorie, car le leu est mort dans les bois.

C’était du temps, où les gens avaient peur du loup
Leurs enfants étaient mangés par le loup-garou
Hou ! Hou ! Fit le loup, cachez-vous dans un trou
Sinon je vous mangerai tout cru, jusqu’au bout !

Rappelez-vous, de la bĂŞte du GĂ©vaudan
Le monstre avait pour manie, pour cure-dent
D’utiliser les petits manants, imprudents
Ces garnements, il fallait lui montrer les dents !

Au plus fort de l’hiver, lors d’un matin frileux
Quand le givre brille, je suis prêt d’un bon feu
A regarder dehors, tomber les blancs flocons
Me sentant au chaud, dans mon délicat cocon.

Voir, les flammes crépitant dans la cheminée
Je pense à des lutins, feux follets s’animer
Et s’agiter dans une danse frénétique
Je suis si heureux, dans ce décor romantique.

Les loups ! C’était avant, aujourd’hui, plus de crainte
Plus de monstres, si un jour, je perçois l’empreinte
D’un lupus, je laisserais libre l’animal
Il a le droit de vivre, pourquoi faire le mal !
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster