Laissons l'âtre au vieux bellâtre...
J’aime vous lire auprès de l’âtre,
Quand son feu vif chauffe mon pied
Au doux climat de ce théâtre.
Par ce temps gris, couleur saumâtre,
Tournant vos plis d’arrachepied
J’aime vous lire auprès de l’âtre !
Je n’ai plus rien de l’ancien pâtre
Et ne fais pas ici pompier
Au doux climat de ce théâtre.
La flamme est vive et puis folâtre ;
Lors regardant l’ardent brasier
J’aime vous lire auprès de l’âtre !
Comment ne point être opiniâtre
Clamant vos mots à plein gosier
Au doux climat de ce théâtre.
Votre phrasé, parfois douceâtre,
Brille toujours à s’extasier.
J’aime vous lire auprès de l’âtre
Au doux climat de ce théâtre !