J’ai appris que la mer n’était pas à défier,
Tout au loin du rivage, à l’avoir assez vue,
Je n’avais peur de rien, puisqu’on m’a certifié,
En étant attentif à la chose imprévue.
Je n’ai su que la mer, a de plus des amers,
--Quand le flot m’emporta, sur une eau bien trop douce--,
Je n’ai cru qu’elle fût, la pire des enfers,
J’ai eu peur cependant, au jet qui m’éclabousse.
En de simple exercice, Ă” combien de marins,
Ont tous trouvé leur fin, tout au fond de l'abîme,
J’ai en tête un récit, pour n’être que serein,
La petite d’Hugo, seul secret de sa rime.
En voyage de noce, elle Ă©tait en bateau,
Espérant bientôt faire une bonne croisière,
Le bateau chavira au gouffre amer de l’eau,
Et le drame se fait tant dans une première…
Le dos courbé dit-il, il alla la chercher,
Mais le destin Ă©crit : L'attente sera vaine,
En faisant sitôt naître un poète affiché,
Qui éveille l’élan, à enfler notre veine…
Ahmed Bentahar, le 30.03.2017.
----------------
A propos de moi
L'amour que je loue aux mots et au verbe me tente énormément. C'est la raison qui fait que je me trouve ici . Je navigue donc au gré de la circonstance à travers tous les domaines du savoir, une fois pour lire ce qui me semble beau...