Souvenirs du Passé...
Souvenirs du Passé … Au Présent
Née en 1949, deux ans après, je partais vivre chez ma Grand-mère bien-aimée
J’ai été séparée de mon frère ainé car mes parents ne pouvaient pas me garder
J’ai été élevée seule par mes grands-parents, bien-aimés pendant 9 ans
Dans ce laps de temps, j’ai eu un frère, qui avec moi, a une différence de 3 ans
Puis est venue chez ma grand-mère, à son tour, ma sœur qui avait acquis ses 4 ans
J’ai eu un autre frère, ce fût le dernier, nous avions une différence de 6 ans
Même disparus j’ai toujours beaucoup d’amour pour mes grands-parents
Mon grand-père et ma grand-mère étaient modestes, mais il y avait toujours à manger
Mon grand-père devenait très malade, nous devions partir, pour qu’il soit soigné
Ma mère, n’avait pas d’autres choix que de nous envoyer comme pensionnaires
A l’époque, je ne comprenais pas mais c’était la décision de notre mère
Nous sommes parties loin des nôtres et sommes arrivées à Menton
Et c’est alors que nous avons fait nos premiers pas dans cette pension
Nous, les Filles, y sommes restées deux ans, ensuite nous sommes arrivées à Monaco
C’est dans cette ville Féérique qu’est la pension en Principauté de Monaco
Cette pension surplombe la ville et est située sur le Rocher de Monaco
C’est dans cette dernière que j’ai été appréciée et bien éduquée
J’y suis restée presque dix ans et j’y ai toujours un excellent souvenir
A tel point que je leur garde une affection sincère mais je ne puis y revenir
Car elle n’a plus cette fonction de pension, de nos jours, c’est une crèche
Si j’avais pu vivre sur le Rocher, j’aurais pu mettre mes deux enfants dans cette crèche
Mes éducatrices m’avaient trouvé un travail dans une Banque et j’y travaillais
J’étais contente, j’aimais beaucoup ce que je traitais et le travail me plaisait
Tant d’années ont passées et je me dois, avec le recul de les remercier
Je déplore la disparition de l’une d’elles car je n’ai pu à son tour la gratifier
Dommage qu’un événement familier m’ait empêchée de vivre sur le Rocher
Nous aurions pu nous y établir car nous avions eu une proposition très alléchée
C’est une belle ville mais maintenant elle devient trop bétonnée
Je me suis mariée, j’ai vécu tout d’abord pas loin de Paris, à Ivry sur Seine
Attendant notre deuxième enfant, nous avons dû construire en région parisienne
Cela fait 45 ans que nous y vivons et nous y voilà retraités
Notre village était très calme mais voici de nouvelles arrivées
Dans notre rue, il y a des jeunes mais aussi des retraités, entre nous, nous nous aidons
Nous avons beaucoup d’amis plus vieux mais aussi des plus jeunes que nous aimons
Avec les nouveaux arrivants, j’ai l’impression que nous nous étudions
Ni eux, ni nous, allons les uns vers les autres, bonjour, bonsoir, quelques paroles échangées
Ils parlent entre eux, et jouent avec leurs enfants, nous entendons les enfants rire et crier
Que vont-ils faire avec leurs enfants en ces temps si sombres !
Et ce covid, qui n’arrête pas de nous tourner autour, caché dans l’ombre !
Nous avons de la veine d’être arrivés à l’état de retraités
Bon nombre des miens n’ont pas eu cette chance pour y arriver
Et malgré tout ceux qui ont disparus,
Ma petite famille est de plus en plus décousue
Dommage mais que faire je ne peux m’immiscer
C’est un temps de réflexion qui dure et notre problème est loin d’être solutionné
C’est malheureux, j’aime ma famille, mais pour certains, ce n’est pas partagé
Alors, allons de l’avant et avec ceux qui nous apprécient, ensemble, vivons heureux
Continuons notre chemin et, faisons-en sorte que notre futur soit radieux….
Souvenirs du Passé … Au Présent
Née en 1949, deux ans après, je partais vivre chez ma Grand-mère bien-aimée
J’ai été séparée de mon frère ainé car mes parents ne pouvaient pas me garder
J’ai été élevée seule par mes grands-parents, bien-aimés pendant 9 ans
Dans ce laps de temps, j’ai eu un frère, qui avec moi, a une différence de 3 ans
Puis est venue chez ma grand-mère, à son tour, ma sœur qui avait acquis ses 4 ans
J’ai eu un autre frère, ce fût le dernier, nous avions une différence de 6 ans
Même disparus j’ai toujours beaucoup d’amour pour mes grands-parents
Mon grand-père et ma grand-mère étaient modestes, mais il y avait toujours à manger
Mon grand-père devenait très malade, nous devions partir, pour qu’il soit soigné
Ma mère, n’avait pas d’autres choix que de nous envoyer comme pensionnaires
A l’époque, je ne comprenais pas mais c’était la décision de notre mère
Nous sommes parties loin des nôtres et sommes arrivées à Menton
Et c’est alors que nous avons fait nos premiers pas dans cette pension
Nous, les Filles, y sommes restées deux ans, ensuite nous sommes arrivées à Monaco
C’est dans cette ville Féérique qu’est la pension en Principauté de Monaco
Cette pension surplombe la ville et est située sur le Rocher de Monaco
C’est dans cette dernière que j’ai été appréciée et bien éduquée
J’y suis restée presque dix ans et j’y ai toujours un excellent souvenir
A tel point que je leur garde une affection sincère mais je ne puis y revenir
Car elle n’a plus cette fonction de pension, de nos jours, c’est une crèche
Si j’avais pu vivre sur le Rocher, j’aurais pu mettre mes deux enfants dans cette crèche
Mes éducatrices m’avaient trouvé un travail dans une Banque et j’y travaillais
J’étais contente, j’aimais beaucoup ce que je traitais et le travail me plaisait
Tant d’années ont passées et je me dois, avec le recul de les remercier
Je déplore la disparition de l’une d’elles car je n’ai pu à son tour la gratifier
Dommage qu’un événement familier m’ait empêchée de vivre sur le Rocher
Nous aurions pu nous y établir car nous avions eu une proposition très alléchée
C’est une belle ville mais maintenant elle devient trop bétonnée
Je me suis mariée, j’ai vécu tout d’abord pas loin de Paris, à Ivry sur Seine
Attendant notre deuxième enfant, nous avons dû construire en région parisienne
Cela fait 45 ans que nous y vivons et nous y voilà retraités
Notre village était très calme mais voici de nouvelles arrivées
Dans notre rue, il y a des jeunes mais aussi des retraités, entre nous, nous nous aidons
Nous avons beaucoup d’amis plus vieux mais aussi des plus jeunes que nous aimons
Avec les nouveaux arrivants, j’ai l’impression que nous nous étudions
Ni eux, ni nous, allons les uns vers les autres, bonjour, bonsoir, quelques paroles échangées
Ils parlent entre eux, et jouent avec leurs enfants, nous entendons les enfants rire et crier
Que vont-ils faire avec leurs enfants en ces temps si sombres !
Et ce covid, qui n’arrête pas de nous tourner autour, caché dans l’ombre !
Nous avons de la veine d’être arrivés à l’état de retraités
Bon nombre des miens n’ont pas eu cette chance pour y arriver
Et malgré tout ceux qui ont disparus,
Ma petite famille est de plus en plus décousue
Dommage mais que faire je ne peux m’immiscer
C’est un temps de réflexion qui dure et notre problème est loin d’être solutionné
C’est malheureux, j’aime ma famille, mais pour certains, ce n’est pas partagé
Alors, allons de l’avant et avec ceux qui nous apprécient, ensemble, vivons heureux
Continuons notre chemin et, faisons-en sorte que notre futur soit radieux….