Camille...
Elle s’évade dans sa prison d’orée
Du haut de son donjon, elle regarde vers hier
Histoire d’apercevoir son visage passé
Et s’attache comme toujours à polir la pierre
Pour ne jamais oublier celui qui est parti vieillir
Alors elle perd la vie emmurée par les souvenirs
Elaborant inlassablement son château de cartes
Brisé par des bises irréelles venant d’un lointain regard
Elle s’arrime face à la rudesse d’un futur moribond
Elle jette l’encre sur une feuille exsangue d’horizon
Façonne des mâchicoulis larmoyants sur l’idylle d’antan
Un for intérieur fissuré par la patine d’un Mûr sénescent
Ogr3
(photo internée...)
L'Âge mûr de Camille Claudel