Je ne suis pas capable de dessiner ces images que je capte dans ce voyage, Les seules que je garde sone de toi et moi, ensemble sur ce nuage, nus comme ces beaux rêves, les pieds et les mains joints, nos corps qui s’entrelacent dans notre Sueur tendre et parfumée de plaisir.
Ma bouche ne peut pas s’empêcher de descendre ton cou fiévreux pour goûter au fruit de tes seins délicieux avant de chercher ta langue qui désire mes lèvres fougueuses. Je regarde tes yeux qui se ferment sur un monde heureux que je n’ai pas reconnu quand je pénètre ta nature merveilleuse, nos ébats folâtres qui s’allongent aux aurores.
Ta bouche qui dit le beau mot par excellence fait la convoitise de tous mes désirs de poète mal compris, je voudrais embrasser tes lèvres pulpeuses et rosies pour connaître le goût des pensées de ton bel être. Je voudrais me lire dans tes yeux, savoir le chemin qui me sépare de mon espoir, je voudrais t’aimer tout simplement.
Me revoilà chère, éternel nomade marchant la belle gloire sur un tapis d'or tramé par les mains fines de femmes qui excellent l’écriture des histoires d'aimer. Ma valise nouvelle contient mes blessures, mes plaies, mes larmes et mon sang fourré entre mes chemises de soie qui brillent des couleurs de joie et sentent le roserai. Ma plume connait l'art de peindre la peine de rimes chantonnantes qui brisent le silence des nuits tristes et dessinent l'arc-en-ciel dans le ciel sombre et sans étoiles.
Me revoilà, marchant en cueillant les mots qui se bousculent dans la nature pour en faire des bouquets de vers que je jette dans mon chemin pour embellir le temps et me rapprocher plus de mon grand rêve lointain et inespéré. Ma tête pleine de poèmes dans une main, mes pieds joints dans l'autre, mon cœur éclaireur guide mon destin vers l’infini inconnu.

kader.

Très joli poème d'amour en prose.
Au plaisir de te lire

bonsoir ariane, merci à toi de me lire , j'en suis heureux...
kader