Nos cerveaux, consommateurs d’absurdités,
Deviennent des serveurs de données erronées.

Ces cerfs-volants, ouverts en grand,
Offerts au courant d’air, à tous les vents,
Récupère au hasard de leurs envolées
Des milliers de pensées en liberté surveillée,

Qui s’élèvent, puis retombent lentement
Epuisées, anéanties par les efforts épuisants
Nécessaires aux voyages dans les ordures
D’un immense ciel étoilé de sous-culture

Les méninges de ces hommes mal gouvernés,
Se trouvent incapables d’une véritable pensée
Encerclées par un flot de réseaux ennemis,
Terrain de prédilection des mauvais esprits.

Dépassées les idées de la bonne soupe passée
Réconfortante car bien moulue et bien filtrée.
Nos cerveaux sont mous, comme bouillis
Dans une marmite pleine d’idées pourries.

Il faudrait laisser nos cerveaux en roue libre
Pour qu’ils puissent recommencer à vivre,
Faire le tour de la Terre, vifs comme l’éclair
Et du vent, du soleil, découvrir les mystères.

Puis, par un beau matin, se réveiller poète
Avec seulement, un p’tit vélo dans la tête !

Bonjour Lagaudiere, un très plaisant poème que ta jolie plume nous offre avec talent.
Merci pour cet agréable instant.
Mon amitié.

Capricorne

Une belle charge, pleine d'esprit !

Céline

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merci Lagaudière pour ce superbe partage
bonne journée
Denise

Il est vrai que certains ne sont plus capables de réfléchir par eux-mêmes. Vous, visiblement vous n'avalez pas vôtre bâillon et défendez vos idées avec talent et conviction.
Bravo !

Belle imagination. Joli poème.

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Voici mon recueil de poésie 2017.

Merci pour vos visites et commentaires

Amicalement

un poème sur la surconsommation , trop d'infos tuent l'info voire la réflexion, le plus dur est de rester lucide, c'est à dire de "manger" à sa volonté, très bien vu pour moi,



yann

de bons jeux de mots...

à lire... et à relire.. entre les lignes.. pour les cerveaux lents

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