Sur un chemin ombreux nous avons marché
Allumé dans la nuit les lampadaires
Le long du fleuve les lumières aux yeux attachées
Plongent les éclairs dans l’aura d’une roselière
Nous avons écouté le chant des vents crépusculaires
Sorti des gorges des soupirs de flammes des soleils
Sur les flots gorgés de rêves stellaires
Parant les regards de merveilles
Te rappelles-tu ces cerisiers cambrant
Enlaçant nos vagues dans nos balades sous la brise
Avec nos ombres en ondes sur les couronnes cueillant
Les rouges fruits que nos yeux tamisent
En bordure du chemin nous avons érigé des cages
Pour chaque croisement de nos regards
Images prisonnières dans nos esprits d’encrage
Aux saisons sans brumes et brouillards
Oh ! chaque souvenir étale ta grâce
Sur le comptoir d’un empire
Port où dans la mémoire tu dédicaces
Le livre de l’amour qui en océan s’étire
rivedusoleil
13/4/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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