À ceux qui subissent ces horions;
Sous un delirium tremens, ces contusions,
Et qui ne connaissent que ce démon...
À ceux et celles dont l’âme est souillée
Par un toucher impur, actes forcés,
Et qui ne sauraient comment oublier...
À ceux qui côtoient le harcèlement,
Qui sont même encore battus secrètement,
Mais cachés dans un sourire d'enfant...
À ceux qui imaginent leur départ
Sous le trait de ces longues et funestes barres;
Qui affichent un sourire jusqu'au soir...
À ceux qui ont avalé ces cachets,
Dans l'espoir que le mal soit apaisé,
Et qui sont toujours autant relégués...
Pour ces yeux qui se voudraient innocents,
Mais dont l'esprit reste encore impuissant
Devant leur enfer, et ces cris perçants...
Pour ces âmes qui se sont assombries
Peu à peu, dans les songes de ces insomnies
Qui les hantent toujours durant la nuit...
À tous ceux qui pleurent, crient désespoir,
Et qui pensent, même aujourd'hui, qu'il est trop tard...
Ouvrez les yeux, même s'il fait noir,
Et cherchez cette main, ce petit brin d'espoir...
08.04.17
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