Plume de satin Inscrit le: 26/8/2016 De: Envois: 17 |
Quand le vent sur la dune agresse les chameaux, le soleil accablant leurs traverse la peaux, où est Quand le vent sur la dune agresse les chameaux, le soleil accablant leurs traverse la peaux, où est donc l'oasis, qu'ils recherchent en vain, pour assouvir cette soif, rien d'autre, n'est divin ? Le sable s'infiltre dans le moindre interstice, brulant et irritant, l'iris de leurs yeux, la nuit qui s'approche, leurs paraît un délice, cette lune bienfaitrice, ils l'appellede leurs vœux. Mais l'astre, n'est pas présent, sa lumière est manquante, tout est noir, sombre et froid, ils allument un feu, qui réchauffe leurs os, et un bon thé de menthe, la boisson bien sucrée est un nectar somptueux. Doucement, la fatigue les gagne, la somnolence aussi, blottis auprès des flammes, ils s'endorment doucement, reprendre des forces, pendant cette courte nuit, là est leurs objectifs, ils sombrent dans le néant. A l'aurore, le désert semble presque irréel, Sa beauté fulgurante, leurs transperce le cœur, quoi de plus beau, de moins immatériel ? Que la sublime nature, qui apporte ce bonheur !
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