CONDOLEANCES EN RAP...
Cérémonies, mortuaires quatorze et seize février deux mille dix sept :
L'insoutenable légèreté de l'être
Par nos simples présences
Pour certains, bien souvent
Gênes les uns, les autres
Des non dits
L'hypocrisie
Des silences
On s'adresse plus la parole
Des vérités
Des hurlements
Des gestes violents
Des haines très incrustées
Récurrentes, dans les fibres même des pensées
Frappent, comme la foudre
Les consciences, la tourmente
Bousculement des êtres
Dans leurs esprits
Regrets, remords, pleurs, internes, externes
Des chagrins, tenaces
Marqué à vie, chocs en plus
On est le reflet de l'autre
Dieu est amour
Il ne juge pas
De l'autre côté, il pèsera celui-ci le notre
A toi de te défaire de Satan à chaque centièmes de seconde
Même avec nos paroles arrangeantes
Nos aspects de paraitre !
D'argent, de matériel
A quoi sert notre passage sur terre ?!
Toi là -bas la ferme !
avec tes sermons...
Ils ne sont plus là !
Ma grande sœur
Mon grand frère
Des vrais siamois
Si jeunes encore
Alors respect...
Ta prochaine mort à toi
On verra toi !
Pitié sans rimes...
C'est ce que je dis à moi-même
Et à vous
Le seul, dernier survivant
La colère, la tristesse en moi
Moi si imparfait !
Pas à l'imparfait pour eux
Au passé trop facile
Double deuils tant récents, à vif !
Tel un autiste :
Le manque
Le manque
Le manque
Le manque
Le manque...
Ma famille nous étions cinq
Comme les doigts d'une main
Malgré un éclatement...
Je les aimerai toujours mes ainés
C'est un texte funèbre, d'un seul flot larmoyant d'écriture...
D'un écrivain poète, anéanti...
Adieu mes ainés !!!
Post-scriptum : heureusement, elle est là ma reine, ma femme, sa famille, avec mes amis...
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mes recueils :
1
https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2a2594e4cf.html
https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2-2a25a45cff.html
2
edilivre /La rapsodie/