Que nous eussions été que ses enfants
De leurs histoires, engendrées de l’erreur.
Que nous fûmes que ces objets perdus,
Pour notre société, sans aucune destinée.
Que nous eûmes porté cette évidence,
Le bonheur, en notre existence unique.
Que fût cet ultime espoir en notre rencontre,
Que ce regard en notre humanité vît le jour,
Nous fûmes ce Rien, ce beaucoup, Amour.
Que nous eussions été ces deux, ces derniers,
Pour en deux, venir, ses enfants, ses premiers.
Que nous offrîmes cette vision pour la postérité,
Que nous écrivîmes à l’encre indélébile ce vœu,
En ce Nous, la plus belle histoire d’Amour.
Que je fusse si, petite sœur, toi, si, grand frère,
Que nous fussions jugés trop souvent par nos pairs,
Qu’ils nous laissassent l’empreinte du goût de l’amer,
Que nous jetâmes l’encre pour reprendre de nos forces,
Que nous eûmes levé les voiles pour aller encore plus loin,
Que tu m’eusses fait ce don, en me donnant la vie,
Pour que je puisse en retour te mener en mes rĂŞves.
Que nous nous offrîmes nos deux cœurs, sans notre liberté,
S’inspirant du respect, que nous eûmes jamais douté de nous,
En immisçant cette connaissance, pour pourrir notre Amour.
Que nous eûmes fait face à toutes les adversités au vent
Mauvais, cette triste vision en notre humanité déchainée.
Qu’elle nous laissât seul, en ce tout, unis main dans la main,
Mais toujours debout, envers, malgré, et surtout face à tous.
Que nous puissions atteindre ensemble cette quĂŞte et nous dire,
Que pour l’éternité ne s’inscrivîssent ces mots, cet après, ce Nous.
Alors que nous puissions porter ce formidable titre,
Que nous fussions que ces enfants engendrés du Ciel et de la Terre,
Cette fusion improbable, le fruit Ă©ternel, les enfants de leurs Amours.
Pour cette Vie mais surtout pour celle d’après.
A ma plus belle histoire d'Amour, mon Autre...nous 4 plus l'infini
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