oubliées de tous, de la mémoire des mortels
nous étions, les neuf gardiennes des anciennes traditions
à une époque pour avoir aidé les hommes de leurs afflictions
nous soeurs de l'ancien culte, soeurs de la nature intemporelle

Trahis, insultés et repoussés par les calomnies, de l'infâme témoignage
qui ont médits, trompés et obscurcis bien des coeurs nobles
nous étions condamnés à devenir un songe, un conte, un souvenir ignoble
nature dénaturé, vérité voilé, murmures et mensonges

Dans les terres d'avalons nos larmes sont devenues des embruns
pour célébrer la mémoire d'une vérité oubliée et caché
blessures profondes, nous vous avons occultés
pour nous protéger de vos venins

dans les brumes d'Avalon, moi la guérisseuse d'une grande renommée
autrefois, respecter, admirer et invoquer pour mes dons
je suis vouée en perdition, je n'ai plus de nom
dans les brumes d'Avalon autrefois Morgane je me prénommais


Sey

Un poème qui me parle particulièrement
J'aime ces contes anciens
Et leur mysticisme

Merci Sey pour ce poème

L'unique commentaire
S'accompagne de quelques vers...

Au plaisir de vous lire !

"Marie Morgane je suis à toi,
Je suis ton oracle, ton orage,
ton brun ténébreux qui te dévisage,
L'ogre qui dévore la vie, tu es à moi.

Sirène turbulente, tu siphonnes mon cœur,
Tu submerges mon vague à l’âme,
Corsaire débordé, noyé dans le bonheur,
Esprit qui divague à l'équinoxe de ta flamme.

Poisson volant, virevoltant dans l'océan,
Albatros sans Baudelaire je fend les airs,
Chalut en plein chahut au firmament,
Je jette mon encre à la plus belle des mers."

"L’île en elle" (l’île de Sein)

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