Elle,
Photo glacée sur l’étagère
Elle me rappelle au cœur percé,
L’irréel de cette étrangère
Parti si tôt au creux de l’été.
L’éternité de son absence
Vide les journées éphémères
Qui se suivent dans notre errance
A la recherche du Tonnerre.
Le rêve qui grandit dans mon cœur
A l’orée d’un regard amusé
Va, vient et parcourt toutes les peurs
De ce Temps pas encore passé.
Silence assourdissant de ses mots
Qui résonne au creux de mes idées
Parcourant tristement au fil de l’eau
Le chemin de son éternité.
Le triste rĂŞve transit avance
D’un pas sûr et certain, si léger
Vers l’aube arrosée qu’il devance
Pour dans l’oubli finir par tomber.
Et lorsque le réveil arrive
C’est là pour finir, que je m’endors
Évitant ainsi que je m’enivre
A l’éther que je fuis au dehors…
Basile BĂ©ranger Chaleil
Le 17 février 2016
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Basile BĂ©ranger Chaleil