Clémentine douce clémentine
Assis sur un fauteuil de jardin lisant Homère
Au jardin sous un poirier

Il conserve soigneusement cette seule photographie
Trouvée dans la cave au fond d’un coffre de déménagement
Vide abandonné depuis longtemps

Il en fit la découverte jour d’un grand orage
Dans la panique que tout soit noyé
A l’horizon des stries d’éclair orageux

Il descendait soucieux la marche de la cave,
Vite voir si tu était en l’état
Au déluge annoncé il redescendit a nouveau
La photo à la main

Ton nom Clémentine inscrit au dos de l’épreuve
Défraichie par le temps qui passe
Par les années qui semblent nous séparer

Tu baisses légèrement la tête au au-dessus du livre
Que tu tien entre tes genoux
La bouche ouverte

On aperçoit encore la cafetière et une moitié de tasse
Sur une table de jardin et d’autres livres

Clémentine amère Clémentine
Cousine lointaine de son grand-père
Il demeure désormais dans cette maisonnette

Un habitacle minuscule
Mais agrémentée en secret d’un verger
Entouré de hautesse plantes

C’est enfantillage de penser te revoir aujourd’hui
D’imaginer ton destin
Hanter par ton retour parmi nous

Pourtant assise dans son chaise longue
Je devine aisément ton sourire moqueur
Sachant que tout au plus est un mirage nous sépare //

Bonsoir Richards,

Je ne sais si c'est un mirage qui vous sépare, mais les images sont superbes !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

douce clémentine OUI