Il est de ces cabans
Bien chauds pour une nuit,
Ou pour la vie,
Au confort rassurant,
A la maille affectionnée,
Bien serrée.

Il est de ces cocons
Où l’on aime se blottir,
Et ressentir,
La douceur du coton,
En flocons fragiles,
Volubiles.

Mais si tu tires sur un fil,
Que crois-tu qu’il arrive ?
J’partirai p’t’être à la dérive.
Si tu me laisses avoir froid,
Je vais perdre le fil,
Et toi, notre amour, délité, presqu’île.

Alors je couds, je brode,
J’essaie jour après jour
De tisser l’amour.
J’en apprends les codes,
Pour t’offrir cousu-main,
Des lendemains.

Mais si je rate une maille,
Ne m’en veux pas,
Ne t’en vas pas.
Et si la fin nous tiraille,
On r’commencera,
Ici, ou pas.

Mais si tu tires sur un fil,
Que crois-tu qu’il arrive ?
J’partirai p’t’être à la dérive.
Si tu me laisses avoir froid,
Je vais perdre le fil,
Et toi, notre amour, délité, presqu’île.
Et nous, notre amour, deux îles.

Alexandre

Il y a des fois où les mots ne servent à rien....mais vraiment à rien!!!

La corde est parfois si raide...

Grand merci Alexcris pour ce poème légèrement "slamé" pour moi

J'adore le rythme des mots!

Belle soirée
Amicalement
Marc

Bonsoir alexcris

L'amour se tisse patiemment, de la solidité du fil dépend sa longévité, la broderie des sentiments est un travail d'orfèvre.

Joli poème, très fort de sens.

Amicalement Franie

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