Allongé sur les rivages
D’une mer aux flux et reflux de la vie enchainé
Le temps offrant des badges
A l’espoir devant la porte d’un renouveau enfiévré
Sur le promontoire corps rocheux
Les vagues mordent la peau endurcie
Tètent la fièvre dans les chemins veineux
Menant vers le cœur ranci
Dans les entrailles des grottes
Des cris sons de cloches
Les dents de vagues aux blessures s’accrochent
Les chagrins aux amours tendent les menottes
Sur le corps le soleil se frotte
S’offre des algues mousses roussis comme dotes
Au chevet des falaises l’âme tremblote
Avec l’écume essuie les fautes
Resteront toujours les souvenirs
Cagnotte où l’esprit grignote
Des ombres des désirs
Dans les crevasses des pentes
rivedusoleil
23/1/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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