L’ombre déchirée d’une nuit
Parce que vous ne la verrez pas
Mais si ce déchirement avait un cri
Qui répondrait de l’oreille ?
La nuit a ses cris que vous ne voulez pas distinguer
Passer devant une ombre parce que cela ne gênerait pas
Mais qui dit que votre mouvement ne ferait pas un flou artistique noir sur noir
Un noir métissé
Vous croyez l’apercevoir parce que l’ombre a une nuance
L’ombre n’est jamais aussi noire que la nuit
Tiens une affiche de parfum , c’est elle
Plus près ce n’est qu’un flacon
Une ombre serait forcément le vilain , le méchant
Vous voyez le O de ombre mais le e est le petit morceau de cercle
Replié , c’est toujours un rond
Une ombre secrète une peur ,un frisson
Un mur qui suinte
Secrète , cachée
Une cape , un drap noir
Une ombre qui se déchire laisserait -elle un blanc , un blème ?
Un fantôme
Vous auriez aussi peur
Encore plus si vous n’aviez plus d’ombre
C’est que vous seriez mort
Et si la nuit avait une ombre !
Le matin au lever , une femme nue et les draps décoiffés
L’ombre d’une nuit déchirée
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domi.gondrand@laposte.net
Guy
