Que de Secrets autrement ineffables
Cachent ces yeux adorables
Mais l’âme en l’être
Ne laisse apparaître
Ce que cache le cœur
Comme peines et douleurs
Entre le langage des signes
Et toutes les belles paroles
En ce temps indigne
Au milieu des êtres frivoles
Elle s’adonne à l’eau de vigne
Elle a choisi ce rôle
Avec ce sourire ridé
Que l’âge a maté sous sa masse
Son visage à la beauté élidée
Ne ressemble à une face
Et cette bouche vidée
Qui ressemble à une nasse
Elle ne peut plus séduire
Ni consoler
Et son sourire
Qui fait détourner
Le regard des gens
La fait pleurer
Ces yeux qui étaient
Pleines de douceur
Lorsqu’elle était
Vive et pleine d’ardeur
Ces yeux faisaient
Son charme
Maintenant épuisée
Elles lui servent de puits à larmes
arrivé au perron du partir
que dire?
se regarder dans le miroir
et doucement souffrir
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