C'était trop tôt...

Je me rapelle de ses lèvres qui effleure
Du souffle haletant, de cette voix qui sonne
De ses doigts qui carresse et son coeur qui résonne
Du déracinement de cette douce fleur

Je me rappelle de roses qui écorchent
De ce cri monstrueux qui demeure et puis ronge
De ces branches qui frappe et horriblement plonge
Dans cette fleur abandonnée sous le porche

Je me souviens de cette douce fleur qui sombre
Sous la pluie de cette rosée qui la consume
De ses feuilles qui se replient pour que l'on inhume
Sa honte et son abomination loin dans l'ombre

Je me souviens de cette douce et sombre fleur
Qui s'est fanée, on l'a trop tôt déracinée...

:-P :-P :-) :-P :-P :-) :-P :-P :-) :-P :-P

j'aime beaucoup ton poème qui est simple et en même temps garni de métaphore qui sont bien faite.

thierry lendarque

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Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer.

Paul-Jean Toulet

merci beaucoup surtout d'avoir vu les métaphores, ce poème est loin d'être anodin...

:-P :-) :-P :-) :-P :-) :-P