O mon cœur ne demande pas où est l’amour
C’était un monument d’illusions qui a chuté
Verse-moi que je boive sur ses ruines tous les jours
Pour que je sois ivre autant que ce que j’ai pleuré
Cet amour qui a fini le temps d’un détour
Comme un conte de ceux qu’on a leurré
Je voudrais chanter toute ma déception
De voir l’oiseau de l’amour triste et peiné
Ne pouvant plus chanter son agréable chanson
Et malheureux dans son coin, ne pouvant voler
Ou est cette volupté de s’aimer avec passion
Et de l’écrire sur les lignes du temps illuminé
L’amour ne peut etre pitié ni compassion
Mais c’est la joie de deux cœurs entrelacés
A-t-on vu un amour doux, que celui dont j’ai rêvé
Que j’ai chanté par le frissonnement de mon corps et mon cœur
Que d’illusions en forme de châteaux, on a élevé
Et les jardins embellis par toutes sortes de fleurs
De joie nous avons crié, nous avons ri, nous avons pleuré
Et nous avons dépensé sans avarice toutes nos humeurs
J’ai souhaité rester sous les caresses de Morphée
Me retournant, et me retournant comme un bébé
Et à mon chevet une brave et belle fée
Sur un chariot d’or me faisant voler
Dormir, dormir je ne veux plus me réveiller
Ne dit rien, laisse-moi comme ça dans mon sommeil éveillé
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