Quand les colombes nettoient les cieux
Et que s’éclaircit l’horizon noirâtre
Nous marchons sur la route de nos vœux
Dans l’atmosphère de nos rêves opiniâtres
Nous errons sur la rocaille de nos douleurs
Nos traces s’habillent de roses écarlates
Floraison de nos plaies éclairées de lueurs
D’un soleil rouge dans nos solitudes plates
Lorsque souffle la brise d’espérance
Sur les champs d’un rêve salvateur
S’ouvrent les bourgeons floraux précoces
Embaument les blessures de nos coeurs
Saison d'un printemps tissant sa voie
Avec les fibres de nos résistances
Dans les airs raisonnent nos voix
Jaillies des grottes de nos silences
Sur les chemins nous écrivons nos droits
Les pierres craquent sous nos doléances
Dans les nuits brillent nos lois
Avec les étoiles en connivence
rivedusoleil
25/3/2019
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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