Partis pour sauver leur patrie, Le cœur léger et la fleur au fusil, Fiers de leur enrôlement dans cette armée Qui les avait choisis et qu’ils devaient aimer. Ils n'imaginaient pas leur court avenir, Et ne sont partis ou revenus que pour mourir.
La grande guerre a fauché ces jeunes gens Après en avoir fait des combattants. Combien y sont restés, morts au combat, Et combien de gazés n'en réchapperaient pas, Morts à petit feu dans d'atroces douleurs Et de terribles souvenirs pleins la tête et le cœur.
Du fond de ces sinistres tranchées, et à distance Les cris de ces jeunes gens percutaient le silence ; L’horreur, la peur, le désespoir et la cruauté Contrastaient avec l’espoir, l’amitié et la solidarité Et résonnait le chant de la désespérance infinie Quand grondaient les canons de l’armée ennemie.
Des jours, des mois, des années sans repère, Si ce n’est l’horreur et la peur, inimaginable calvaire. Tous ces êtres sacrifiés au nom de leur patrie Sont-ils assez glorifiés après tant de barbarie Et toutes ces victimes obligées n’ont connu qu’un sort Celui d’être inscrits sur nos monuments aux morts.
(Hommage à mes deux grands-pères Henri et René, morts pour la France)
anonyme
Envoyé le : 11/11/2016 8:42
Re: Mes chers poilus
BOnjour roseperle, une très belle pensée émue pour tous ces soldats qui périrent au cours de la première guerre mondiale. Mon amitié.