Il s’est perdu dans l’immensité
Echoué devant une fatalité océan
S’écument les jours et ses vagues idées
Tempête fulminait sur des chardons ardent

Il divague depuis plus d’un an
Sur une galère sans réelle frontière
Au gré des embruns et des mauvais vents
Il lutte face à l’appel de l’amer

S’abreuve d’eau à l’odeur d’ammoniac
De poissons volants remplissant ses songes
L’élément source devient démoniaque
Le désespoir le sonde durant ses mensonges

La mer démontée submerge ses peurs
Juste une bouteille vide qui dérive
Sans famille, sous des bises sans chaleur
Sombre ciel étoilé aux mille missives

Il va mourir là dans l’antre du monde
Sur une mer ou n’existe plus la terre
Depuis le jour où il a chaviré sur l’onde
Son cœur est une artère grabataire

Vaine attente quand la houle gouverne
Il s’isole là ou s’emmurent les silences
Rêvant d’un voyage à la Jules Vernes
En un lieu où s’engouffrent toutes démences…

L’ami est parti devenant chair à son cœur
Il erre sur une montagne de salin
D’où découle la source de ses hauts de cœur
Au sommet sans écho des immenses chagrins…



Soleil au zénith, mirage au firmament
Ses sens endoloris s’éveillant au miracle
Entend des sons, serait-ce une voix d’antan ?
Lacrymales s’inondent… Saisissant spectacle !!!

Il restera sur la terre à jamais !



Ogr3

Bonsoir Marc, étranges images poétique, touchante lecture

Amitiés

438 jours à la dérive.
C’est une histoire digne d’Hollywood. Un pêcheur prend la mer à bord d’un petit bateau au large du Mexique. Pris dans une tempête dantesque, il ne reverra la terre qu’au bout de 438 jours. 438 jours à attraper des poissons avec ses mains, à manger des oiseaux crus, à boire le sang des tortues et à lutter contre le désespoir. Tout est vrai.

Voila cette histoire incroyable, hors d'imagination qui m'a marqué, impressionné, émotionné.

J'ai demandé à Marc faire un poème et je croix qu'il a trouvé au delà de mon espoir, la force de mots pour cette tragedie vécu par ce pêcheur.
Merci Marc,

Le livre: "438 jours, une historie vraie de survivre en mer" de Jonathan Frannklin (pour l'instant qu'un anglais)

BOnjour Ogr3, de la belle poésie qui nous permet d'accéder à ton univers poétiquement profond.
Merci pour ce très intéressant voyage.
Mon amitié.

Capricorne

Pourvu qu'il reste, que sa présence reste spirituelle

Il part mais on ne le perd pas, voici la belle logique

Une merveille qui mérite desssssssssss lectures

Belle bonne première lecture

AEDE DU BEAU

Et vogue galère sans mystère....la terre n'a que des monts et des vaux...si j'en crois ma lecture

Bravo pour ce défilé garni...

Une très bel ode
Sensible et émouvante
Un mouvement sublime pour se relever

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Amicalement Alanna

... C'était sans doute un vendredi, Mr Robinson !!

Amitiés

Jacques

j'ai compris l'objectif du poème à la lecture de Pinocchio, c'est une histoire à dormir debout, la mise en vers en donne beaucoup d'émotions



yann

un très joli partage

très belle histoire
merci pour ce superbe et touchant partage
bonne journée
Denise

Bonjour Marc

Sur un bateau ivre aux océans roulants un pêcheur est condamné à l'errance car la tempête a soufflé avec une rare violence et l'a arraché de la terre nourricière aux souffles de délivrance.

Je te souhaite une excellente journée.

Je t'embrasse.

Pascal

désespoir si profond
d'un homme qui se croit un poisson
un jour sera repêché
par sa destinée

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Geneviève