Jusqu’au bord des larmes
Ma sombre pensée émerge
Elle a quitté cette vaste mer dans laquelle je n’étais plus
Une personne
Devais je aimer une dernière fois sur terre
Pour être sûr d’être aimé dans l’au-delà ?
Je me suis vu partir sans toi et ce fut le déluge
Embarqué puis chaviré
A court de larmes , je me suis retrouvé à terre
Renversé sur le sable sur lequel j’avais écrit ton nom
J’ai frotté mon visage pour faire tomber les grains de sable
J’étais alors sur une terre sans nom
Celles que j’allais alors rencontrer
Qu’allais je éprouver ?
Ma pensée avait-elle émergé comme une épave ?
Un robinson : un il désert
A quoi m’en tenir
Moi le rescapé
Ne plus cligner des yeux
Sans elle plus de battement
Regarder ,dormir les yeux ouverts
Etais je alors au Paradis
Ceux qui ont fermé les yeux ouvrent définitivement la vue
Sur leur nouveau monde
Sans elle , un nouvelle Eve
Comme Christmas Eve , veille de Noël en anglais
Oui au bord des larmes , ces vastes mers
Mer veille
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domi.gondrand@laposte.net
