Oui, pour les seuls fervents du foot,
L’événement fut d’importance,
Je sais, tous les autres se foutent
Qu’ait cent ans la Coupe de France.
Grande fête au Stade de France,
En challenger, le SCO d’Angers,
Qui rêvait de saisir sa chance,
Et un champion, le PSG.
Le super Paris-Saint Germain
De la D1, premier budget,
Qui rarement se fait bouger,
Et un club aux maigres moyens.
De la ville des Plantagenêt,
Les dix-neuf mille supporters,
« Allez le SCO », hier, criaient ;
D’être Angevins ils étaient fiers.
À la basilique Saint Denis,
Où reposent les rois de France,
On peut lire les prénoms des Louis,
Qui nous inspirent révérence.
Mais dans le plus grand club de France,
Marcos, Thiago, Angel, Scherrer,
Rien que des gars qui coûtent cher,
Qui d’un pied font la différence.
À Angers le coach, c’est Moulin,
Dans les buts, Alex Letellier,
Formé au Paris-St Germain,
Sans lui, le match était plié.
Malgré tous les « Allez le SCO,
Et on ne sait très bien comment,
But contre son camp, Sissoko,
Pour lui, le pire châtiment.
Je déplore ces commentaires :
« Le SCO d’Angers est limité ! »
Car nos héros auront beau faire,
Ils seront toujours critiqués.
Ils ont tenu la ragée haute
À Di Maria et Draxler,
Et du poteau ce fut la faute,
De ce triste but sur corner.
Ils brilleront les Noirs et Blancs,
Dans leur Stade Raymond Kopa,
Ils joueront la Coupe Europa,
Il faut laisser du temps au temps.
Dumnac