Les murs avaient tremblé de sa colère
Celle d’un nourrisson attendant douce mère ;
Elle était partie au-delà chasser
La gazelle sous le vent, laissant l’insensé,
Son petit, seul, dans la grotte cachée.
Depuis des lunes, avait quitté sa famille
Dénichant ce lieu parmi les rochers,
Oublié, isolé des prédateurs, tranquille,
Pour mettre au Monde le Prince à cacher
Des jeunes prétentieux bien mal chaussés.
Son doux pelage fauve tacheté de noir
Rendait invisible aux hyènes son apparence
Parmi la savane et ombres du soir
Et vains regards de sa proie-espérance
Excepté aux yeux de Ralph : le chat noir !
Ralph, n’aimait que sa maîtresse et guépard ;
Lorsqu’il apercevait cette élégance
Il ne pouvait que bondir, là , hagard,
Au fauteuil près de l’écran-référence
Rêvant du pas feutré, léger, d’un beau regard.
Pendant ce temps, revenue à la grotte,
Suave proie en mâchoires, sous la joie du p’tit,
La guéparde semblait observer ce drôle d’hôte
Sous le rire de Mali, et Ralph ébahi
Tomba fou de la féline fiérote.
Oli ©Le Bondissant
©(P)-16/10/16 à Alexa (Quintil, 8-10p)
(Ralph fut un chat noir adorant seulement (et adoré)
sa maîtresse Marie-Magdeleine (nommée " Mali")