Quand ta brise ouvre la porte
Secoue l’arbre aux souvenirs nouris
Les pétales à mes pensées jointes
S’envolent couronnent le rêve sans répit
Les ruisseaux de ton coeur vermeil
Coulent dans la prairie vernie
Dans mes mains s’agglutinent un miel
S’égouttant de tes veines la nuit
Il est dans le noir qui brûle
Sous un soleil qui renaît
Dans les cendres de mes peines
Du calice de la saison flétrie
En tes chants coulant sur l’aile du matin
Les rosées viennent s’offrir
Mon âme tète ce breuvage saint
Entend les fruits de l’amour mûrir
Aux larmes se confondent les pluies
Aux fleurs se calque la renaissance
Ton sourire agite brise l’étui
De l’hiver où hibernent mes sens
rivedusoleil
30/9/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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