Sur le lit de la rivière, j’arpente le couloir asséché;
Le sable est mon tapis rouge
des entrailles des montagnes arraché.
Des cris d’orage arrivent de loin;
Préludes de tempête annoncée.
Le souffle habille mon esprit tourmenté
Fait frémir les fleurs de laurier amer;
Ah ! cette offrande bouquet aux larmes arrosés
Lorsqu’à l’embouchure du cours, une vague étale ses lèvres
pour un baiser aux écumes fleuries.
Dans mon cœur mer d’un rêve ,
des sirènes dansent sur la plage au rythme de mélodies saccadées
Ô abysse de mon être
En toi s'ouvre la porte à la clé
de l'âme par les courants de l'océan forgée.
rivedusoleil
17/10/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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