Vous qui peuplez la terre...
Vous qui peuplez la terre encline à vous porter
Quel est donc ce doux sein qui ne sut avorter
Quand vous fûtes en train ?
Vous polluez sans cesse une belle planète
Qui ne demande rien que de rester bien nette,
Ce malgré votre entrain.
Est-ce qu’en vos esprits qui savent se montrer
Il y a des valeurs que l’on peut rencontrer
Et qui fassent repère ?
Je me demande encor si vous aimez la terre
Qui permet aux vivants de trouver, sans mystère,
De quoi rester prospère.
Hélas ! Vos faux semblants ne cessent d’apporter
Les preuves d’inconstance absurde à supporter ;
Ce qui vous rend étranges !
Lors au prochain colloque évitez de promettre
Ce dont vous ne saurez jamais être le maître,
Car vous n’êtes point anges !
Vos enfants, eux, sauront à qui attribuer
Ces écarts de conduite et pourront vous huer
Pour tant de nonchalance.
A ne voir, en tout temps, que son propre ombilic
On oublie de verser, pour servir le public,
Son écot qui balance.
Que Nature en vigie remette enfin de l’ordre !