Depuis longtemps / elle s’était perdue dans le noir
D’une amère solitude / dans la joie d’aucun ami

Une existence paisible / dans fracas ni tracas
Et tous les soirs la tentation de l’abîme

Une musique tonitruante dans l’oreille
Et la gorge emplie d’eau de spiritueux

Pour une extase artificielle
Réfugiée dans une cave spatiale

Des danses sans mouvement ni agitation
L’entouraient de corps sans visage et sans noms

La souffrance n’était plus en ce temps
Et tous les soirs étaient la reprise du même soir

Aucune œuvre n’a grandi de ces cent nuits
Sinon quelques instants de vague ennui

Et puis cette autre solitude enfermée avec des morts
Tous ceux collectés dans une bibliothèque ouverte

De là des vers sont sortis de sa chair décomposée //

Ecrit à la source de l'expressionnisme
merci pour le partage

bonne soirée

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com

C'est vrai qu'elle était magnifique hier soir...
Sa disparition serait un désastre.

Envoûtant

Bon soir Richards
Amicalement
Marc