Elle tombe sur le sol
Et choit inerte
Sur le tapis de feuilles mortes
Déjà sempiternellement chues.
Cela suffit simplement
Pour que le bel été d'ornement
Tremble s'effondre et soit échu.
L'automne se jette
Dans la grande bataille
Sans raisons
Plus qu'éternelle
des quatre saisons.
Elle pend sa veste
au porte manteau du temps
Après trois mois
De réflexion avec raison.
L'automne décline jolie image
sa colorisation végétale orange
Arrive régulièrement
à temps pour les vendanges.
L'automne est sur trois mois
Qui sont sur le balan
Et s'anéanti quand vient l'hiver
Et son vent violent.
De toute façon en décembre
Démodé est l'automne en cendres
Alors il tombe dans l'oubli
Et rentre vite en disgrâce
Et arrive en décembre y a de la glace
Le vingt- deuxième jour atone
L'hiver qui fait tomber monotone
Les dernières feuilles en place.
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:Le crocodile amorphe aux levres de corail descend sans se presser la rue de montmirail
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