Juste une étincelle de tes yeux
Dans mon ciel un brasier éclate
Pour jaillir vers ton cœur vertueux
Où s’allume la flamme écarlate
Juste le temps d’un souffle d'un soupir
Ton visage de lumière se farde
En mes cieux ton image se mire
Avec vénus dans mon ciel en rade
Le sirocco balaie la plaine
Mon champ tu l’arroses de sueur froide
Rafraîchissant les routes de mes veines
Que la fièvre de ton absence lézarde
Ô image enchanteresse
Entends-tu toujours mes pas
Sur les chemins des errances
Avec la brise pleurant sans cesse
Sur les dunes de ton absence
Maîtresse à la couronne épanouie
Enracinée dans mes silences
Mon coeur te sert d’étui !
Idole de mes rêves inouïs
Dans la fontaine des jouvences
Ah ! ce puits que mon âme remplit
De paroles sans réticences
Cet écrit je te le dédie !
A l’ombre des saintes souffrances
rivedusoleil
1/9/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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