Être à l'heur....
Année de printemps capricieux où tout part à l'eau
Je vois bien, chaque jour, que s’en va ma jeunesse
Sans conter, de chagrin, ce passé qui n’est plus !
Or l’on croit, loin d’ici, que je vis tout reclus
Quand serein, dans mon coin, je déguste en finesse.
Autrefois, en jeune âge, à la moindre promesse
Mon cœur battait chamade et, ce jour, tout perclus
J’étouffe la douleur jetant mes dévolus
Sur les verts horizons où se plaît la vieillesse.
Tu demeures fort jeune et prêt à paresser
Dans ton logis douillet où l’heur vient caresser
Ton âme fort patiente et pleine d’insouciance !
Hé oui ! Ma Douce Muse ayant l’amour de soie
Je sais quel est le prix d’une éternelle joie.
Je te dois, pour cela, plein de reconnaissance !
Et il se prit l’Érato dans les dents....