L’orange fané, s’étend dans la forêt
Avançant sans bruit, pour ne pas éveiller
Le miroir d’eau, où les arbres, debout,
Plongent de même souffle, pour trinquer une vie.
Des mystiques profondeurs, émerge l’écueil
Émanant, le calme des froidures d’octobre
Où flottent, sereines, quelques solitudes
Accompagnant les ombres des grands bouleaux
Semblant épousseter l’azur, de leurs vives couleurs
L’auguste panache, des troncs sveltes, longilignes
Défient de leur corps l’improbable et s’inclinent
Devant le portrait chaste et idyllique
Que l’astre d’eau, projette, d’encre miroitante
Voici une toile faite d’une main de maître
Découvrant un mystère, bien plus grand
Que ce que l’homme peut imager
Entre l’ombre et la lumière qui fuit
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sylvianni