Réveillé par l’astre du jour,
Je quittais ma coquille de baldaquin
Pour humer le doux velours
De la précieuse rosée du matin.
Dans l’allée fleurie du jardin,
Roses, camélias et autres fleurs
Jouaient symphonie des senteurs
Et rivalisaient par leurs couleurs.
La brise colportait le chant des oiseaux
A travers sycomores et bouleaux
Comme pour accompagner l’aventure
De l’imprévisible et fortuite nature.
Le firmament et ses valeureux nimbus,
Étalait ses beaux atouts cotonneux,
Et se laissait transpercer par Phébus,
Jonglant avec ombres et traits lumineux.
Symbiose de l’alchimie fertile de Dieu
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La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. (Léonard de Vinci)