Tu rencontreras des princes aussi charmants les uns que les autres Ils se feront beaux et minces. Même des rois patienteront à ta porte Mais aucun ne louera tes yeux, comme j’aurai pu le faire Tu le sais, et comme c’est curieux, tu me demanderas de me taire
Il te restera, pour toujours, le sentiment que je te porte Tu auras des histoires d’amour plus charnelles que la nôtre Mais aucune ne peindra tes cieux, comme mes envols de tendresse Tu le sais derrière ton regard bleu. Pourquoi faut-il que tu te presses ?
ils te promettront des choses plus belles les unes que les autres ils te couvriront de roses, avant de te reprocher tes fautes ils s’adonneront à la prose et ses grands gestes te mettront en cause, avant de mettre leur veste
et tu te souviendras de nos amours naissantes la tristesse de ma voix et notre court adolescente tu redeviendras fragile et attendras un signe et je serai encore sensible à tes lignes