Dans la nuit sombre nue sans étoiles
Ton absence s'affaire étale son lit
Seule dans ce monde ton image s’incruste se voile
Erre cherche le chemin vers mon esprit
Lorsque dans l’océan ténébreux je sens la fièvre jaillir
Dans l'abysse de l’empire aux îles gelées
Sur la mer des saisons des souvenirs
Emergent les embruns du coeur fêlé
S'ouvre la porte de mon ciel pâlissant
Lorsque dans les nuages se calque ton sourire
La masse se disloque s’ouvre à tes vents
Dévêtant l’amour qui toujours dans l’abîme se mire
Dans l’éther de ruisseaux creusé
Coulent les chaleurs dérobées encore vivaces
Par les rêves dans l’abysse cachées
Fondant la carapace de glace sur le coeur ô tenace
rivedusoleil
6/8/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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