Les lois du sentiment
Un sentiment flagrant au fil de la montée
N’y a-t-il pas plus d’art à se sentir uni
Qu’autrement en toxine où plaider pour l’esprit
N’a de valeur que pour le vent de la marée ?
Un sentiment fugace au grand dam de l’effroi
N’y a-t-il pas plus d’âme à œuvrer pour la morgue
Où le cœur gangréné se crispe comme un orgue
Et se recroqueville en retrouvant la foi ?
Un sentiment flexible fait de tout feu la flamme
N’y a-t-il pas plus d’air pour que la braise ait soin
De ne pas révéler l’espoir qui vient de loin
Pour proférer l’amour qui fleurit en sa lame ?
Un sentiment finaud fait la fierté du moi
N’y a-t-il pas plus d’ombre à biaiser la lumière
Qu’ainsi la connaissance en reflet du critère
Abonde en substance et en transcende l’émoi ?
Un sentiment frappant au fond qui se réprime
N’y a-t-il pas plus d’ordre à former d’un côté
Ce que d’un autre observe un atout à verser
Dans une allégorie un regret qu'il estime ?
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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Paulus 
