Il y eu un 11, celui d'un été...

Puis un 13 automnale faisant pleuvoir des pleurs adoubant les peurs.

Le 14 s'est invité quant à lui à l'ombre d'une palette de nuances explosives.

Des avions et un camion...

Des sons résonnent après la fête des lumières, ils ne sont même plus des cris, juste des sanglots enfouis face aux violences ennemies.

Des chiffres à l'agonie, écrits au "marque-heure" indélébile d'une couleur rouge sang.

Des parents, des enfants, comptent leur mort, décomptent le temps, contemplent en pleurant le chiffre d'avant...

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Une tranche de vie, instants d'existence.