Sur le grand océan de la vie,
Dans cette barque où nous glissons,
Nos souvenirs s'en vont
Semblables à quelques fleurs flétries.
J'essaye de me rappeler de ma propre infortune
Lorsqu'en mon sein descendit
Ce grand malheur que je maudit,
lassé par mes plaintes importunes.
De nos rapides existences
Si nous n'essayons pas de nous connaître,
Si nous fermons nos portes aux autres êtres,
Qui pourra en mesurer la distance ?
Car chacun de nous a sa propre histoire
Dans le temps et dans l'éternité
Qui peut paraître dérisoire si nous n'avons pas de volonté
Et si nous condamnons les portes de nos mémoires.
Dans cette source à l'eau troublée,
Ne coulons pas sous le poids de nos chaines
Le temps nous a emprisonné et nous entraîne,
Souvenons nous de nos jours écoulés.
Car ces jours ont formés la trame
Qui nous lie à notre sort,
Nous balançant entre l'amour et la mort
Avant que nos vies ne soient plus que des âmes.
M.P. 24/01/07
:-) :-)
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.