Peux-tu convertir tous ces baisers en tendresse
Toi dont le désir manque à user de caresse,
Toi qui pendant longtemps tu as brisé mon cœur,
Ma sensibilité t'ayant à mon malheur?
J'ai tellement souffert de la mélancolie
A attendre de toi toujours la facétie
Qu'à la malice j'ai dû priser l'abandon
Pour que la solitude en fasse la leçon.
Peux-tu délivrer tous ces vœux de poétesse
Toi dont l'amour n'estime en rien de la finesse
Qui vient combler l'orgueil à l'abord d'un bonheur
Préférant la beauté à la haine, consœur?...
J'ai tellement voulu offrir à ta folie
La chaleur des ébats en orgasme assouvie
Qu'à ta nymphomanie j'ai feinté l'art mignon
Pour que le plaisir en creuse la solution.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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