Île mystérieuse
Sur la robe de la plage d’or
Dentelée de blanche mousseline,
Dans le sable se moule ta silhouette en un trésor
Que recouvrent les mains de la mer fines.
Frissons et chants des oiseaux mêlés
A l’ambiance d’un matelas feutré
Dessiné par le songe sublime
Dans l’épopée de l’évasion ultime.
Montagnes roses, sommets folâtres
Dans le vaporeux air bleu des brumes.
Lumière à rayons tamisés bleuâtre
Coiffent les majestueux troncs des arbres et leurs cimes.
Noces de fleurs enjôlées
Dans les bois valsant câlinées.
Sous une délicatesse caresse de zéphyr
Les ombres des arbres mystiques sur le sol s’étirent.
Sur la plage se nouent les corps
De sirènes à stature d’altesses.
Au loin sur un navire on charge des amphores
Remplies d’amour et d’allégresse.
Sur le sable une grande vague sur ton corps roule.
Est-ce le cœur de l’île de Cythère
où l’amour t’attire en trésor
Où la nostalgie que délivre l’inconscient de son coffre-fort.
Hélas ! dans un mystérieux délire de rêve nocturne.
Soudain, tu lèves les yeux et tu respires.
Le paysage bleu en tes yeux se vide ;
L’île magique se vêt d’un blanc suaire ;
Une brume monte en dôme sur la mer
Attirant ton regard vers un autre monde
De méditation et de mystère.
rivedusoleil
1/7/2016
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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