Un jour, un nuage vantard
Au-dessus d’une mer à la claire eau
Commençait à fanfaronner
N’était-ce moi tu serais devenue une mare
Tu vis comme une sangsue, sur notre dos
Et la mer qui était du ‘’parler’’ avare
Regarda de haut ce jeune sot
Elle lui lança : cesse de claironner
N’as-tu pas appris par hasard
Que c’est mon souffle qui gonfle ta peau
Demande au soleil de témoigner
Sous ses rayons ; moi je sue
Et ma sueur monte vers toi
A partir de ce jour, cesse de chantonner
Car tes flèches acérées puent
Tu es de ceux qui manquent de foi
Le soleil intervena dans cette joute
Et s’adressa au nuage fanfaron
Déjà qu’à mes rayons tu barres la route
Pour que tu puisses lâcher ta moisson
Comme ça pour qu’il n’y ait plus de doute
Cesse de te monter et changes tes façons
La mer sourit et lança en direction du nuage
Dieu dans sa sagesse, a tout prévu
Les créés bénéficient l’un auprès de l’autre de sa manne
Apprends petit sot à être plus calme et plus sage
Ne la joue pas parmi le club des têtus
Et ne sois pas de ceux qui ont le cerveau en panne
Le nuage baissa la tête et continua son chemin
Et il va pleurer dans le giron de sa mère
Mère, pourquoi est-ce comme ça notre destin
Voguer comme de la laine au-dessus des mers
La mère lui dit, fils aies un cœur serein
Dieu a donné à chacun la tâche à faire
Nous les nuages notre but ; est faire du bien
Pour que puissent vivre les plantes et les terres
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