Comme il est charmant le gazouillis du nourrisson
Prés du sein de sa mère ,
Ressemblant aux chants des Anges au diapason
Dans le lointain éther.

Les rires , les piailleries ,dans les cours de récréation
Eteignent le silence,
Vacarme joyeux offert par nos tendres mirmidons
Contre nos jours dolents.

Sur des lits défaits, prés des fenêtres entrouvertes ,
Les jeunes amants s'embrassent ,
Bercés dans leurs ébats par le charivari offert
Par des séraphins aux terrasses.

Dans les rues , immobiles , posés comme des enclumes
Vont les paumés de la ville ,
Le courant les absorbe ne laissant dans la rue que l'écume
De leurs jours fragiles.

Prés d'une fenêtre , aussi fragile qu'une feuille en automne ,
Une vieille dame observe,
Dans cette vitrine perpétuelle combattant le monotone
Qui éteint sa verve.

Derrière les murs tristes du Père Lachaise, dans ses allées mortuaires ,
Un cortège lentement avance ,
Des larmes s'envolent dans les rues comme une pluie en hiver
Des derniers hivers , la créance.

Bonjour à vous coburit
Du rire qui attire
Des larmes qui désarment...
Joli poème...


Amicalement...

NL

Bonjour coburit, très beau et touchant poème qui oppose les rires de la vie et les larmes du décès


Amicalement

"Les 7 âges de l'homme", de Shakespeare à Coburit!
De la chambre des lits défaits au Père Lachaise!
Mon amitié
Dumnac

Ramdam
A Panam
Mac abbé
Macadam
Sans drame

Des instants indifférents au présent qui trépasse...
Magnifiquement poétisé!!!

Au plaisir des mots
Amicalement
Marc

la vie en raccourci, superbe


yann

une jolie inspiration

Merci pour vos commentaires

jean-Pierre