Je te savais imbue à l'oraison du soir
Tu étais initiée à l'art de l'innocence
Pour faire de la nuit un nouvel ostensoir
Et faire du silence une autre convenance.
Tu n'étais qu'impartiale à l'oraison du soir
Faisant de l'arbitraire une condescendance
Pour que l'oisiveté fasse œuvre en reposoir
Et administre au cœur son amour de la science.
Que pourrais-je t'offrir à l'oraison du soir
Quand tu pries l'abondance aux jours de bienveillance
Et que ténébreuse à en briser le miroir
Tu m'acquittes en ta quête de délivrance?
Tu voulais tout changer à l'oraison du soir
Où chaque pas vers cet abîme en conséquence
Était molestation des mots en dévidoir
Jusqu'Ã ce que l'amour admire sa conscience.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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